Depuis qu'elle a laissé son vélo qui pleure sur le bord de la route, Julie Lagarrigue est comme sortie de sa coquille. Ses chansons, tournées essentiellement sur nos rapports des uns aux autres, au monde apportent un grand bol d'air, grâce à sa vision fine des choses, son sens du verbe... Et sa voix profonde.
Dans son album à paraitre le 11 février (La mue du serpent blanc), Julie peut se montrer mélancolique (La mer est immense) ou plus coquine (Il s'appelait Ghislain). On savoure l'humour noir qui se dégage de ce second clip, ce Tango des squelettes. Un clip qui prête à sourire, alors que nous nous joignons à ce banquet particulier qui se finit comme la Cène ... On apprécie le cynisme et le côté pince-sans-rire de l'artiste.
Voici comment elle présente ce clip : "C'est avec malice que je vous partage ce clip, réalisé au mois de juillet 2021. À l'image du disque à venir, j'ai voulu cette rumba gaie, décomplexée, décadente. On y voit la magnifique DS de Patrick (notre ingénieur du son), presque tous les musiciens jouant sur l'album, et de superbes comédiens. (Barbara a fait la pub pour cette voiture, le saviez- vous?) Il faudra chanter aussi ceux qu'on ne voit pas. Les absents ont la place qu'on leur donne. Dans La Mue du Serpent blanc, album nocturne, j'ai fait mon possible pour les mettre en lumière."
Toutes les infos sur : julielagarrigue.com
