Poussé par le besoin de suivre un chemin qui a du sens pour lui dans une société qu’il trouve humainement absurde, Manu abandonne en 2005 une carrière d'ingénieur.

Il retourne dans sa banlieue parisienne et se forme aux métiers du son. Parallèlement, il commence à s’exprimer en fréquentant la « Goguette des Z’énervés » du Limonaire à Paris (chanter ses textes en remplaçant les paroles de chansons connues), le « gros coeur » dirigé par Christian Paccoud (chorale populaire) et les ateliers d’écriture d’Allain Leprest à Ivry-sur-seine.

Les encouragements de Leprest lui donneront l’impulsion pour démarrer son projet, avec  François Lenoir au violon et à l'alto.

Carole Agostini (ex urban sax), pourtant réticente envers la «chanson française», les rejoindra pour le côté  sensible des compositions, apportant un côté aérien à des mots volontairement bruts. Puis Alexia Nguyen Thi (batterie et cajon) donnera sa forme actuelle aux « Disparates » qui accompagnent le style éclectique des chansons.

Après un premier clip (Mélancolie ou l’absence à soi-même – 2014) réalisé par Ludovic Lang et une résidence au théâtre de Vanves (août 2014), Manu La Main Rouge et les Disparates sortent leur premier EP, « chansons Poépsylitiques », le 9 février 2015, mixé par Cédric Colin.