Derrière ces trois lettres se cache un homme. Depuis ses débuts, Alex a participé à différents projets en tant qu'auteur, compositeur ou arrangeur. Tout a commencé en chanson et en français avec la chanteuse Thérèse puis le groupe Tram avec lequel il monte le spectacle "Baudelaire est un JaZZman". Suivront différentes aventures entre chanson française (Marius D et le très beau "Noctambule") et folk-rock (Ben on the moon et l'EP éponyme). Il défendra chacun de ces projets sur scène, seul ou en groupe, du Sentier des halles au TNT (Nantes) en passant par le Baiser salé, le Franc Pinot, le théâtre Essaïon, la loge théâtre, le Théo théâtre, le violon dingue... En parallèle, Alex bidouille ses machines, tant et si bien qu'il finit par bidouiller pour mettre en sons les images des autres. Avec les documentaires pour Flair production / France télévision ("Au cœur des sauveteurs", "Les hommes douceurs") il découvre un terrain de jeu formidable.

Mais c'est la rencontre d'un jeune réalisateur un peu fou qui va le ramener à ses projets personnels : pour Guillaume Foirest, Alex signe la direction musicale et quelques compositions du film "7ème ciel". Entre sons synthétiques, triturages de bruits et soul music, c'est le grand écart.

Alex en profite alors pour reprendre des expérimentations longtemps laissées de côté : le projet BBH commence à se dessiner. Musique électronique et textes en français, chanson-électro ou le contraire… sauf exception. “Big Bang Humain” sort en octobre 2015, suivi quelques semaines plus tard de “Miles away”, album folk en anglais dans le texte, comme pour signer un manifeste artistique : BBH sera difficile à caser.