Antra'zik : le festival renversant la chanson

par Quentin Hingrand


Mercredi et jeudi ont eu lieu les deux premières soirées du festival qui dépoussière, mais surtout qui met en avant la chanson, comme nulle part ailleurs sur la métropole lilloise. Le public ne s'y trompe pas et vient en nombre chaque année pour ces trois soirs. Et cette année, deux jours sur trois affichaient complets bien en amont. Cela grâce à une programmation de qualité qui ne déçoit jamais, et qui mêle découvertes nationales et artistes régionaux . 
Cette année c'est Olivier Volovitch qui a ouvert le bal avec des compositions très personnelles et dont les propos touchent en plein cœur le public sous le charme de cette poésie distillée en guitare-voix. Les Joyeux Urbains se chargeront de plonger la salle dans une ambiance  plus légère où les fous rires sont abondants, avec un répertoire mêlant pléthore de situations cocasses et humoristiques. Ils fêtent avec cette tournée leur 20 ans, mais leur humour n'a pas pris une ride ! 
Hier soir, c'était au tour d'Hildebrandt d'introniser la soirée avec une prestation brute et poétique. Les mots pleins de pudeur s'entrecroisent avec un son pop rock envoûtant qui suspend le temps. Chez Maissiat, le son était résolument pop pour nous entraîner avec délicatesse dans ces histoires sentimentales qui ne laissent guère l'auditoire insensible Une deuxième soirée résolument classe. 
Ce vendredi 10, la soirée réunissant Tonycello et Lénine Renaud affiche complet. 
Antra'zik c'est une programmation riche et hétéroclite, une invitation à la curiosité et à la découverte de cette si belle scène française.